C’est historique. Une première, me semble-t-il ! Ce matin, lors d’une vente aux enchères, la Bibliothèque Nationale de France a usé de son droit de préemption pour acquérir deux lots de lettres de collaborateurs et interprètes d’Offenbach. Depuis sa décision d’acquérir le fonds Mousset et de sauvegarder ainsi la plus grande collection au monde relative au compositeur des Contes d’Hoffmann, la BNF entame donc une politique de sauvegarde patrimoniale en faveur de notre cher Maître. Mieux vaut tard que jamais. Je m’en réjouis du fond du cœur, n’étant ni un collectionneur enragé, ni un spéculateur. Et surtout je ressens une certaine fierté d’être à l’origine de ces actions et d’avoir pu rapprocher mes amis de la famille Offenbach et le directeur du département de la musique de la BNF, Mathias Auclair, ce dernier n’ayant jamais caché son intérêt pour le père d’Orphée aux enfers et ayant toujours montrer un intérêt bienveillant pour mes travaux. Contrairement à certains de ses prédécesseurs.